Botte de Marche Orthopédique

Une botte de marche orthopédique peut avoir plusieurs utilités. Il y a différents types de botte, pour différents traitements. On les appelle aussi botte de marche, car elles vont permettre de se réhabituer à la marche après une période de convalescence. Voici tout ce qu’il faut savoir sur cet équipement médical. 

 

 

Botte orthopédique, présentation

La botte orthopédique se présente sous différentes formes. Elle peut être en plâtre ou en résine, moulée directement sur le pied d’un patient et donc sur-mesure. À l’aide d’un talon renforcé, elle permettra au porteur de marcher un peu, tout en préservant la zone immobilisée qui restera bien stable.

Il existe ensuite des bottes orthopédiques conçues dans un matériau plastique médical. Ces dernières possèdent des scratchs pour adapter au mieux la botte au pied du patient. Elles permettent de remplacer un plâtre qui ne permet pas de traitement directement sur la jambe. Avec ce type de botte, on peut la retirer pour vérifier une cicatrice, ou changer un pansement ou tout simplement pour dormir plus facilement dans certains cas. Bref, elle autorise les soins.

Botte articulée ou pas

botte orthopedique tout savoir Une botte de marche non-articulée permet une immobilisation complète de la cheville et du pied. Elle est conçue de manière à favoriser la reprise de la marche avec un habillage sans couture intérieure afin que le confort soit aussi bon que possible, notamment pour une rééducation post opératoire. On trouve des bottes de ce type en modèle court qui arrive au milieu du mollet ou en modèle long, jusqu’en haut du mollet.

Le fait qu’elle soit non-articulée permet de bien protéger la cheville le temps qu’elle se consolide. On préconise ce type de botte pour réparer de graves entorses, à la suite d’une fracture du pied, de la cheville, du tibia ou du péroné.

La botte orthopédique articulée possède à peu de chose près les mêmes caractéristiques. Elle permet en revanche, comme son nom l’indique, une flexion légère, plantaire ou dorsale, jusqu’à 30°. On l’utilise pour des entorses graves de la cheville, des lésions tendineuses, ou à la suite d’une opération au niveau du tendon d’Achille. Dans certains cas de fractures au niveau du pied, de la cheville ou du tiers inférieur de la jambe.

Choisir une botte orthopédique

C’est généralement votre chirurgien orthopédique qui passera commande pour vous, ou qui vous orientera vers une botte plutôt que vers une autre. Évidemment, pour une botte en plâtre, elle sera immédiatement posée sur votre jambe, et il y aura une date, plusieurs semaines après la pose, pour venir retirer cette botte.

Pour une botte orthopédique en résine ou en matière plastique, on va tout d’abord se concentrer sur la taille. Exactement comme pour une chaussure, on choisira une botte orthopédique adaptée parfaitement à notre pied. Il y a en général 3 à 5 tailles différentes selon les modèles.

On trouve ensuite des bottes qui sont plus respirantes que d’autres. Certaines tiennent plus ou moins chaud, et permettent de moins transpirer. Tout dépend de la période à laquelle vous porterez votre botte orthopédique. Dans l’ensemble, les textiles à l’intérieur sont tout de même respirants un minimum, afin que ce soit le plus confortable possible.

À l’intérieur, certaines bottes proposent des coussinets d’air que l’on peut gonfler ou dégonfler comme on le souhaite. Cela permet de mieux immobiliser le pied ou la cheville, et de protéger un peu plus l’ensemble du membre inférieur contre les coups ou les chocs.

botte orthopedique avis Ajuster une botte orthopédique

Avoir la bonne botte orthopédique, c’est bien, mais il faudra l’ajuster correctement à notre pied. Pour cela, il faut tout d’abord détacher ou relâcher les sangles, jusqu’à pouvoir retirer la doublure de la botte orthopédique. On place alors cette doublure autour de notre pied, puis on place l’ensemble à l’intérieur de la coquille en plastique.

Il y a très souvent une plaque protectrice, comme une sorte de protège-tibia, que l’on vient placer sur l’avant de la botte.

Il faut ensuite resserrer correctement les sangles afin de bien maintenir l’ensemble du pied et de la cheville. Pour cela, on commence toujours par sécuriser les sangles en partant des orteils, pour finir en haut du mollet. Dans le cas d’un modèle gonflable, il faudra utiliser la pompe jusqu’à qu’on sente que le pied est parfaitement maintenu.

Un petit entretien

Au moins une fois par semaine, lorsqu’on reste à la maison sans bouger, il faudra nettoyer la doublure. Pour cela, il suffit de la laisser tremper quelques minutes dans une eau tiède savonneuse. Il ne restera alors qu’à sécher cette doublure à l’air ambiant. Attendez qu’elle soit parfaitement sèche pour la remettre au pied, pour éviter les mauvaises odeurs.

Prise en charge

La botte de marche orthopédique, tout comme les semelles orthopédiques, est prise en charge en partie par les organismes sociaux, à hauteur de 64,40 €. Pour cela, il faut absolument que le patient bénéficie d’une ordonnance particulière, indépendante de celle qui comprend les autres produits pharmaceutiques, ou tout autre appareil.

Elle devra désigner parfaitement l’article en question, sa nature, mais aussi la pathologie dont souffre le patient et qui justifie la prescription de cette botte orthopédique. Parfois, il sera réclamé des indications pour la mise en place correcte de l’orthèse. Sans cela, la pharmacie n’aurait pas le droit de vous laisser repartir avec. Tout dépend du type de botte orthopédique.